A réaction

Et il y a quelques jours, c'était littéralement ! Car ce jour-là, j'ai en effet exaucé un rêve de gosse : j'ai effectué un vol en avion de chasse ! Avec voltige à la clef, pour ne rien gâcher. Je dois dire que j'ai un peu hésité avant de publier un article sur cette expérience, convaincu qu'on ne peut pas vraiment la mettre en mots. Mais ce blog n'aurait aucun sens si je n'essayais pas, et je vais donc m'y employer. Désolé si c'est un peu brouillon, mais ce n'est pas vraiment le genre de sensation qui est facile à décrire. Jeudi dernier, je suis donc allé à l'aéroclub pour y réaliser ce baptême de l'air assez particulier. Le vol ne se faisait pas à bord d'un F-18, mais sur un Fouga, qui est l'ancien avion d'entraînement de la Patrouille de France : un avion qui ne ressemble vraiment pas à un avion de combat, mais juste génial pour les acrobaties. Après un briefing concernant les règles de sécurité, nous avons gagné le tarmac et pris notre envol. Si j'étais un peu angoissé avant le décollage, une fois en vol, je me suis d'emblée senti bien. L'avion maintient sa trajectoire malgré les rafales de vent, ce qui permet de se sentir en confiance. Pour avoir expérimenté les deux, je peux vous garantir que c'est un vol très différent de celui qu'on peut avoir à bord d'un ulm ! :) Un avion de chasse est un peu un tank des airs (en bien plus maniable). Si le vol a été plutôt pépère les premiers instants, ce n'était là que la phase de découverte. Parce que quand a commencé la phase acrobatique, le vol a pris une toute autre tournure ! Alors, comment décrire ça ? Comment décrire une telle violence ? On ressent la sauvagerie du schmilblick dès la première figure, quand on se retrouve pressuré contre son siège par la vitesse. La pression corporelle est inouie, à tel point que le visage est déformé par elle. On doit supporter jusqu'à 4,5 G dans certaines figures ; en clair, cela signifie qu'on pèse alors 4,5 fois son poids réel ! Il faut même se contracter autant que possible dans ces moments-là si on ne veut pas tomber dans les pommes ! Evidemment, j'ai bien conscience que présenté de cette façon, ça s'apparente à un martyre, et c'est bien là la pierre d'achoppement de la langue, à mon sens. Elle ne permet pas de décrire le plaisir qu'il y a dans cette souffrance apparente. Mais si vous avez un jour l'occasion d'essayer, je n'ai qu'un mot à dire : foncez ! Vous aussi, soyez un homme pressé ! Plus d'information sur ce baptême en L39 Albatros à La Roche sur Yon en cliquant sur le site internet de l'organisateur.