J'ai volé à bord d'un avion de chasse

Certains aiment la télévision, d'autres le bricolage, d'autres encore le blogging. Moi, mon truc, c'est les sensations extrêmes. Ca ne s'explique pas : c'est comme ça, c'est tout. Et le week-end dernier, j'ai fait le plein de sensations en effectuant un vol en avion de chasse. Je rêvais de faire ce vol depuis pas mal de temps et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'en ai eu pour mon argent ! Car c'était encore plus dément, plus effroyable et plus incroyable que tout ce que j'avais pu concevoir ! Les premières minutes de vol, j'étais fier comme un pape d'être enfin à bord d'une de ces merveilles, mais une petite voix intérieure disait : « Tout ça pour ça ! » Il faut dire que le décollage avait été bien plus doux que ce que j'avais imaginé. Mais lorsqu'a commencé la partie acrobatique, je peux vous assurer que ma petite voix m'a hurlé: « je veux descendre ! ». Et je comprenais sa panique ! J'avais beau avoir lu des tas de trucs sur le sujet, j'étais loin de me douter comment c'était vraiment ! Je crois qu'à force de parcourir des récits sur ce type de vol, j'avais fini par croire que ce n'était en fait qu'un simple tour de Space Mountain un peu corsé. Mais autant comparer une Twingo à une Porsche Cayenne, en fait ! Je ne connais aucun manège qui fait que le corps pèse 375 kg dans les virages, et vous donne le sentiment de flotter avec les G négatifs ! Aucune attraction n'est a priori assez violente pour vous faire tomber dans les pommes ! Tandis que là, le risque est présent tout du long (c'est pour cette raison qu'on demande au participant de se raidir autant que possible pendant les figures : pour empêcher que le cerveau soit insuffisamment irrigué). A vrai dire, si un tel manège existait, je ne suis pas convaincu que les foules se bousculeraient pour l'essayer. Je crois qu'il faut avoir une araignée au plafond pour aimer un truc aussi excessif. Pendant ce vol hors norme, j'ai eu droit à des vrilles, des déclenchés, et même des cloches... Je n'avais jamais été aussi malmené mais je me sentais bien. Je pourrais idéaliser les choses en disant que tout s'est bien passé, mais ce ne serait pas vrai : j'ai senti mon déjeuner se faire la malle sur le chemin du retour. J'ai conscience que ce n'est pas franchement glamour d'aborder ce sujet, mais je préfère être le plus transparent possible pour ceux qui voudraient faire un tel vol : quand j'ai retrouvé la terre ferme, mon sac à vomi était bel et bien plein. C'est à l'évidence une expérience qui est réservée aux plus solides. Pour en savoir plus sur cette expérience, je vous invite à regarder le site où j'ai trouvé mon vol en avion de chasse.